Actuellement, le Maroc compte près de 40 usines pharmaceutiques, 50 grossistes et plus de 11 000 pharmacies. Les participants à ses canaux de vente de médicaments comprennent des usines pharmaceutiques, des grossistes, des pharmacies, des hôpitaux et des cliniques. Parmi eux, 20% des médicaments sont directement vendus via les canaux de vente directe, c'est-à-dire que les usines pharmaceutiques et les pharmacies, les hôpitaux et les cliniques effectuent directement des transactions. De plus, 80% des médicaments sont vendus par l'intermédiaire de 50 grossistes.
En 2013, l'industrie pharmaceutique marocaine en employait 10 000 directement et près de 40 000 indirectement, avec une valeur de production d'environ 11 milliards AED et une consommation d'environ 400 millions de bouteilles. Parmi eux, 70% de la consommation est produite par des usines pharmaceutiques locales, et les 30% restants sont principalement importés d'Europe, notamment de France.
1. Normes de qualité
L'industrie pharmaceutique marocaine adopte un système de qualité standard international. Le Département Pharmacie et Pharmacie du Ministère de la Santé du Maroc est chargé de superviser l'industrie pharmaceutique. Motorola adopte principalement les bonnes pratiques de fabrication (BPF) formulées par l'Organisation mondiale de la santé, l'Agence européenne des médicaments et la Food and Drug Administration des États-Unis. Par conséquent, l'Organisation mondiale de la santé classe l'industrie pharmaceutique marocaine comme une zone européenne.
De plus, même si des médicaments entrent sur le marché marocain local sous forme d'échantillons ou de dons, ils doivent encore obtenir une AMM (AMM) auprès du service de gestion gouvernemental. Cette procédure est compliquée et prend du temps.
2. Système de prix des médicaments
Le système marocain de tarification des médicaments a été créé dans les années 1960 et le ministère de la Santé détermine les prix des médicaments. Le ministère marocain de la Santé détermine le prix de ces médicaments produits par l'usine pharmaceutique en référence à des médicaments similaires au Maroc et dans d'autres pays. A l'époque, la loi prévoyait que le ratio de distribution du prix final des médicaments (hors TVA) était le suivant: 60% pour les usines pharmaceutiques, 10% pour les grossistes et 30% pour les pharmacies. En outre, le prix des médicaments génériques produits pour la première fois est inférieur de 30% à celui de leurs médicaments brevetés, et les prix de ces médicaments génériques produits par d'autres sociétés pharmaceutiques seront successivement réduits.
Cependant, le manque de transparence du système de tarification a conduit à une inflation des prix des médicaments au Maroc. Après 2010, le gouvernement a progressivement réformé le système de tarification des médicaments pour accroître la transparence et réduire les prix des médicaments. Depuis 2011, le gouvernement a réduit le prix des médicaments à grande échelle quatre fois, impliquant plus de 2 000 médicaments. Parmi eux, la baisse de prix de juin 2014 a concerné 1 578 médicaments. La baisse de prix a entraîné la première baisse des ventes de médicaments vendus en pharmacie en 15 ans, de 2,7% à 8,7 milliards AED.
3. Règlement sur les investissements et la création d’usines
La loi marocaine «médicaments et médicaments» (loi n ° 17-04) stipule que la création d'entreprises pharmaceutiques au Maroc nécessite l'approbation du ministère de la Santé et du Conseil national des pharmaciens, et l'approbation du secrétariat du gouvernement.
Le gouvernement marocain n'a pas de politique préférentielle spéciale pour les investisseurs étrangers pour établir des usines pharmaceutiques au Maroc, mais ils peuvent bénéficier de politiques préférentielles universelles. La «loi sur l'investissement» (loi n ° 18-95) promulguée en 1995 prévoit diverses politiques fiscales préférentielles pour encourager et promouvoir l'investissement. Selon les dispositions du Fonds de promotion des investissements institué par la loi, pour les projets d'investissement avec un investissement de plus de 200 millions de dirhams et créant 250 emplois, l'Etat accordera des subventions et des politiques préférentielles pour l'achat de terrains, la construction d'infrastructures, et formation du personnel. Jusqu'à 20%, 5% et 20%. En décembre 2014, le Comité interministériel d’investissement du gouvernement marocain a annoncé qu’il abaisserait le seuil préférentiel de 200 millions de dirhams à 100 millions de dirhams.
Selon l'analyse du Centre de recherche sur le commerce Chine-Afrique, bien que 30% du marché pharmaceutique marocain ait besoin de s'appuyer sur les importations, les normes de qualité de l'industrie pharmaceutique répertoriées par l'Organisation mondiale de la santé comme région européenne sont principalement occupées par l'Europe. Les entreprises chinoises qui souhaitent ouvrir le marché marocain de la médecine et des équipements médicaux doivent maîtriser de nombreux aspects tels que le système de publicité et le système de qualité.